les cygnes parents et leurs bébés

La théorie de l’attachement : soins parentaux et développement du jeune enfant

Cette théorie a largement influencé la psychologie du développement. Elle décrit comment le tout petit développe, au contact de ses premiers donneurs de soin, des représentations mentales (modèles internes) qui auront un impact sur son développement psychique et sur ses relations futures. Cette théorie rend compte de l’interaction de multiples facteurs, innés et environnementaux, sur le développement. Elle souligne l’impact de la qualité des soins parentaux sur la vie de l’enfant et de l’adulte en devenir. Cependant ces modèles internes peuvent être modifiés au cours de la vie par le contact avec d’autres personnes et par les expériences de vie, du fait de la plasticité cérébrale.

Contexte historique et héritage psychanalytique concernant le développement du jeune enfant

La théorie de l’attachement voit le jour à une époque où la psychanalyse domine les concepts psychologiques. D’après les théories psychanalytiques, le développement précoce exerce une influence formative sur le développement de la personnalité adulte. Si Freud s’est surtout intéressé aux relations de l’enfant avec ses parents pendant la période œdipale (entre 3 et 5 ans), Anna Freud et Mélanie Klein, et les psychanalystes qu’elles ont inspirés (Winnicott et Bion en particulier), ont focalisé leur attention sur le rôle des relations précoces depuis la naissance.

La théorie de la relation d’objet développée par Mélanie Klein décrit comment, à travers leurs expériences répétées d’être en relation avec leur donneur de soin, les enfants construisent progressivement un modèle interne ou une représentation mentale de leur première relation, primordiale pour leur survie, et qui leur servira de fondement à leurs relations futures. Cette idée de modèle interne sera développée plus tard par Bowlby dans sa théorie de l’attachement.

Le concept de mère « suffisamment bonne »

Contrairement à d’autres mammifères, l’être humain nait dans un état premier d’inachèvement nommé néoténie ; le bébé humain est vulnérable et totalement dépendant de son environnement et d’autrui pour sa survie (Golse, 2015). Un nouveau-né a besoin d’être nourri et protégé du froid, mais aussi d’une relation affective avec un donneur de soin, relation qui doit s’inscrire dans un minimum de consistance et de continuité. Le concept de « mère suffisamment bonne » développé par Winnicott (1966) correspond à la capacité du donneur de soin à satisfaire les besoins physiques et psychologiques du bébé. L’élément central d’un maternage « suffisamment bon » réside dans la disponibilité émotionnelle de la mère et sa capacité à créer un espace où peut se développer un système de communication à double sens. Elle doit permettre à l’enfant de faire l’expérience d’une frustration tolérable en répondant à ses besoins dans un délai justement dosé, favorisant l’apprentissage de la tolérance à l’attente et à la frustration tout en développant la confiance dans l’obtention de la satisfaction des besoins (Oates, 2005).

Les origines de la théorie de l’attachement

La théorie de l’attachement a été initialement développée par John Bowlby (1969), un psychologue psychanalyste anglais qui avait commencé sa carrière comme éducateur. Il restera membre de la société anglaise de psychanalyse jusqu’à la fin de sa vie malgré ses divergences d’opinion. Il s’est intéressé à l’importance des soins maternels sur la santé mentale, inspiré par le concept d’hospitalisme de Spitz dans l’après guère mais aussi par les travaux d’éthologie; ceux de Harlow d’une part (réconfort par le contact avec la mère chez les bébés macaques) et de Lorenz d’autre part (concept de l’empreinte chez les oiseaux qui suivent leur parent juste après la sortie de l’œuf).

Portrait de John Bowlby
John Bowlby (1907-1990)

D’après Bowlby, du fait de l’état de vulnérabilité et de dépendance à autrui dans lequel l’enfant se trouve à la naissance, l’attachement est un besoin humain inné (programmé génétiquement), une adaptation évolutive essentielle à la survie de l’espèce humaine. Bien que ce système soit inné, ce sont les expériences de l’enfant et donc son environnement pendant son développement précoce qui vont façonner son organisation.

Attachement et modèles internes opérants

Bowlby (1907-1990) définit l’attachement comme un système de réponse émotionnelle et comportementale dont l’organisation dépend de l’adéquation des réponses parentales aux besoins de l’enfant. Cette adéquation est nécessaire pour que se développe un sentiment de sécurité; ceci implique en particulier la reconnaissance des émotions de l’enfant, avec amplification des émotions positives et réconfort pour les émotions négatives (Thurin, 2006). Ainsi les jeunes enfants développeraient, à travers leurs expériences répétées dans leurs relations précoces, des « modèles internes opérants », qui définiraient comment les figures d’attachement vont se comporter par rapport à lui dans différentes situations. Ces modèles seraient constitués de représentations d’expériences codées, mémorisées, pour une large part inconsciente (mémoire procédurale), et organiseraient le comportement envers les autres.

Ces modèles internes sont constitués de trois éléments : un modèle du Soi, un modèle de l’autre, et un modèle de la relation entre soi et l’autre. Selon cette théorie, ces modèles persisteraient dans l’enfance et l’adolescence, et jusqu’à l’âge adulte, pouvant influencer de manière durable les relations futures (Oates et al., 2005). Bowlby se démarquent ainsi des principes psychanalytiques centraux de son époque mettant l’accent sur le développement des relations d’objets et l’élaboration des pulsions.

Attachement et développement relationnel du jeune enfant

Le nourrisson nait équipé de différents systèmes qui se déploieront au cours des stimulations environnementales ; l’attachement est l’un de ces systèmes.

Les comportements d’attachement se mettent en place pendant la première année de la vie, dans les interactions autour des soins, au travers de patterns de relations dyadiques (entre deux personnes, par exemple mère-enfant). Chez le bébé, on peut distinguer les comportements de proximité (comme sucer, attraper, suivre) et ceux de signalisation (par exemple pleurer, sourire). Ils servent à maintenir l’accessibilité, la proximité et la réactivité de la figure d’attachement (il s’agit d’un individu différencié et préféré), de façon à éliciter chez elle un comportement de soins qui pourra satisfaire les besoins de l’enfant.  La figure d’attachement représente d’abord un havre de sécurité, une source de réconfort et de protection puis deviendra une base de sécurité, un ancrage à partir duquel l’enfant pourra explorer le monde.

La sécurité vis à vis de la figure d’attachement se réfère à la capacité d’obtenir du réconfort en sa présence et est liée à l’histoire interactive de la dyade mère-enfant. L’attachement se réfère donc à un certain mode d’interaction avec l’objet d’attachement, permettant à l’enfant d’approcher de nouvelles situations avec une certaine idée de la façon dont il pourra faire face à l’adversité.

Les différents types d’attachement

A l’issue de travaux sur l’effet des carences maternelles réalisés par Ainsworth (1962) puis par Main et Solomon, quatre types d’attachement ont été décrits : sécure, anxieux-ambivalent, anxieux-évitant et désorganisé, chaque type étant associé à un modèle interne opérant différent (Tenero et al, 2007). Ces différents types d’attachement ont été définis en observant le jeune enfant dans un dispositif appelé la situation étrange.

La situation étrange

Le comportement de l’enfant est observé à travers un miroir sans tain dans une succession de situations : une personne étrangère entre dans la pièce où l’enfant se trouve avec sa mère et essaye d’entrer en contact avec lui. Puis la mère sort et le laisse avec cette personne. Finalement la mère revient.

Ce dispositif permet d’observer les comportements d’exploration et l’activation du système d’attachement. Un enfant avec un attachement sécure utilise sa mère ou son père comme base de sécurité pour l’exploration en présence et en l’absence de sa figure d’attachement. Il l’utilise aussi pour trouver du réconfort quand celle-ci revient, même s’il a éprouvé une certaine anxiété quand elle a quitté la pièce. Au contraire, un enfant avec un attachement insécure présentera des comportements d’exploration limités voir absents et ne parviendra pas à trouver du réconfort avec son parent. Bien qu’il existe des variabilités dans le niveau d’association entre le type d’attachement et le style parental, les études suggèrent que le type insécure évitant est associé à des parents souvent intrusifs, proposant trop de stimulation ou au contraire rejetant leur enfant. Quant au style d’attachement insécure ambivalent, il serait associé à des parents inconsistants et ne répondant pas assez aux demandes de leur enfant. Le style désorganisé est plus courant chez les enfants victimes d’abus ou de maltraitance, mais des facteurs génétiques semblent exister également.

Il est important de noter qu’un enfant peut avoir un type d’attachement différent avec chacun des deux parents.

Le concept d’attachement aujourd’hui

L’attachement est aujourd’hui considéré comme un système motivationnel interpersonnel d’origine adaptative ; chez le tout petit, ce système est activé par les situations de stress perçu, de peur, de sentiment de vulnérabilité ou de solitude et est désactivé par la proximité d’une figure d’attachement ou la restauration d’un sentiment de sécurité. En ce sens ce système est complémentaire du système de soin parental (Cortina et Lioti, 2010) et fonctionne de pair avec le système d’exploration, qui peut prendre le relais une fois que l’enfant est sécurisé (Pillet 2007). L’attachement précoce est donc en lien avec le développement de l’autonomie, un attachement sécure permettant l’exploration de l’environnement de l’enfant puis de son psychisme (Pillet 2007). Ce type d’attachement permettra à l’enfant de développer sa confiance tout d’abord dans la relation avec sa figure d’attachement, puis dans le self (Tenero et al 2007).

Importance de l’attachement sur le développement de l’enfant

Durant le développement du jeune enfant, c’est la qualité de la relation d’attachement plutôt que son intensité qui est centrale. La sensibilité des parents (aux besoins et aux signaux de l’enfant) et la communication émotionnelle sont des facteurs importants dans la formation de l’attachement. La qualité de l’attachement est spécifique de la dynamique de la relation mère-enfant (ou père-enfant), qui se construit dans les interactions autour des soins. Le type d’attachement ne dépend pas directement de facteurs biologiques (comme le tempérament), intrinsèques à l’enfant ou à la figure d’attachement, mais le style de soin parental peut influencer l’attachement (Oates et al, 2005). Les patterns d’attachement vont influencer la capacité d’autorégulation émotionnelle de l’enfant.

Les études longitudinales suggèrent que les différentes formes d’attachement insécure auraient des effets négatifs sur le développement cognitif, émotionnel et social : rigidité émotionnelle, difficultés dans les relations sociales, problèmes d’attention, difficultés à comprendre l’autre. Des perturbations de la relation d’attachement sont des facteurs de risque pour la survenue de pathologie comme les problèmes comportementaux, l’anxiété, la dépression, et à la symptomatologie dissociative (Tenero et al, 2007).

Type d’attachement et relations futures

Le lien entre le type d’attachement précoce et les relations futures a été démontré dans plusieurs études longitudinales (Cortina et Liotti, 2010). Cependant, selon Bowlby, les modèles d’attachement ne sont pas fixés de manière inaltérable pendant l’enfance et peuvent être modifiés au contact d’autres personnes (Oates et al, 2005). Ces possibilités de changements sont sous tendues par le caractère dynamique du système neuronal. D’ailleurs, Schuengel et Van Ijzendoorn (2001) ont montré dans une étude longitudinale qu’un attachement sécure ou insécure pouvait être révisé dans de nouvelles expériences d’attachement. Cette possibilité de changement est mise en œuvre dans certaines formes de psychothérapie où le thérapeute permet à son patient de développer avec lui une relation sécure, au travers de la relation thérapeutique. Cette expérience relationnelle correctrice permettra ensuite au patient de développer d’autres relations positives en dehors de la thérapie.

Le type d’attachement à l’âge adulte

Marie Main (1985), qui était linguiste, s’est intéressé aux types d’attachement présentés par les adultes vis à vis de leurs parents. Elle a ainsi développé l’AAI (Adult Attachment Interview).  Cet instrument est considéré comme le pendant, chez l’adulte, de la situation étrange. Un adulte est interviewé au sujet de ses relations avec ses parents à l’aide d’un questionnaire. Le discours reflète en effet la congruence ou la discordance entre les niveaux sémantiques et épisodiques de la mémoire.

Trois types d’attachement sont décrits en fonction de la façon dont les souvenirs précoces ont été intégrés et sont racontés : autonome/libre, désorganisé, intriqué. Les études longitudinales ont mis en évidence un lien entre le type d’attachement de l’enfant et celui de l’adulte. De même le type d’attachement de la mère aurait un effet sur le style d’attachement que développera son enfant, mais la transmission transgénérationnelle n’est pas encore bien comprise.

Neurobiologie de l’attachement

Le rôle de l’ocytocine et de la dopamine

De nombreuses études ont montré que les comportements sociaux de soin parental dépendent de nombreux facteurs, à la fois neurobiologiques, génétiques et environnementaux, qui agissent en interaction. Dans des études crosssectionnelles (observation à un moment donné) et longitudinales (plusieurs temps d’observation), l’attachement adulte prédit de manière fiable le comportement maternel, le développement socio-émotionnel de l’enfant et son type d’attachement. La transmission inter-générationnelle de l’attachement pourrait être expliquée par des différences dans la réactivité maternelle (au niveau du système neuro-endocrinien) aux signaux de l’enfant, qui se traduirait dans le comportement de soin maternel. En particulier, deux neuropeptides seraient impliqués dans ces comportements, l’ocytocine et la dopamine.

L’ocytocine est une hormone qui exerce chez la mère un effet périphérique (contraction utérine au moment de l’accouchement puis lactation) mais aussi central, les neurones à ocytocine se projetant dans les régions cérébrales impliquées dans les comportements sociaux et maternels. Au niveau de l’amygdale, l’ocytocine aurait un effet anxiolytique et faciliterait la reconnaissance sociale.

La dopamine est un neurotransmetteur impliqué dans les comportements de motivation chez la mère et l’enfant.

Le comportement maternel précoce programmerait le développement des systèmes ocytocinergique et dopaminergique pendant la petite enfance, systèmes qui sous-tendent le comportement maternel à l’âge adulte. Le taux d’ocytocine salivaire chez la mère est corrélé à celui de son enfant, l’association étant modérée par le degré d’accordage affectif de la dyade. Les signaux émis par l’enfant déclencheraient la production d’ocytocine dans le cerveau de la mère (au niveau de l’hypothalamus), ce qui activerait le réseau dopaminergique de la récompense, conduisant ainsi au renforcement du comportement maternelle (Strathearn, 2011).

Liens entre type d’attachement et stress précoce

Le stress conduit à la sécrétion de cortisol, hormone qui agit sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), un système neuroendocrinien complexe de régulation impliquant certaines parties du cerveau (hypothalamus et hypophyse) et les glandes surrénales. Une élévation prolongée du taux de cortisol pourrait induire une altération du fonctionnement des systèmes neuronaux du stress, particulièrement malléable pendant la petite enfance (Moureau et Delvenne, 2016).

Les études longitudinales montrent qu’un attachement sécure augmente la résistance au stress et serait un facteur de résilience face à l’adversité et à l’impact des évènements de vie futurs (Moureau et Delvenne, 2016). Au contraire, un attachement non optimal prédisposerait à la vulnérabilité psychologique en altérant la réponse neuroendocrinienne au stress (Siegel, 2001).

L’ocytocine atténuerait l’état de stress en contribuant à la restauration de l’homéostasie (effet calmant sur l’axe HPA). Chez la mère, cette hormone faciliterait les comportements maternels servant cette fonction protectrice. Les relations précoces joueraient un rôle important dans la mise en place des structures cérébrales sous tendant l’effet tampon des relations sociales (Hostinar et al, 2014).

La carence de soin maternel, en particulier de stimulation sensorielle par le toucher, conduirait à une hyperactivation du système HPA, correspondant à un état de stress neuroendocrinien chronique (Hostinar et al, 2014). Comme nous l’avons indiqué plus haut, ce sont les expériences de l’enfant qui vont façonner l’organisation du système d’attachement, les stimulations sensorielles activant certains neurones (Siegel 2001).

Du fait de ses effets neurobiologiques, la maltraitance infantile est un facteur de risque majeur d’attachement désorganisé, lié au développement de troubles du comportements externalisés. Une augmentation du taux de cortisol de base ou une plus grande réactivité au stress a été mise en évidence chez des enfants ayant un attachement de type insécure, mais également dans des cas de maltraitance ou de négligence infantile (Moureau et Delvenne, 2016).

Développement du cerveau pendant la petite enfance (Siegel, 2001)

Le cerveau est constitué d’environ 100 milliards de neurones, chacun d’eux étant connecté à environ 10 000 autres. A la naissance, les neurones et la plupart des dendrites sont présentes mais la formation de connections entre les neurones (synaptogénèse) est lente et se poursuivra jusqu’au début de l’âge adulte.

Les structures cérébrales sous-tendant le fonctionnement social et émotionnel commencent à se développer pendant la petite enfance sous l’influence des expériences interpersonnelles. Pendant l’enfance, de nombreuses connections s’établissent naturellement mais seules les plus utilisées persisteront. Un stress intense, des substances toxiques, l’absence de certaines expériences peuvent produire l’élimination de certaines connections. L’expérience peut modifier la structure du cerveau en maintenant ou renforçant certaines connections ou en en créant de nouvelles. Ce sont les patterns d’interaction entre l’enfant et ses donneurs de soin (interaction interpersonnelle collaborative) plutôt que la quantité de stimulations sensorielles qui permettent un développement optimal.

Pendant la première année de vie, l’enfant dispose d’une forme de mémoire implicite, qui inclue la mémoire émotionnelle, comportementale, perceptuelle et peut-être somato-sensorielle (corporelle) ainsi que les schèmes (généralisation d’expériences répétées). Ces mémoires peuvent être réactivées par certains signaux sans être liées consciemment aux expériences qui leur ont donné naissance. Autour de 18 mois, la mémoire explicite se développe avec la mémoire des faits (sémantique) et des expériences personnelles (épisodique, autobiographique). Le développement de la mémoire explicite dépend de la maturation de l’hippocampe (dans le lobe temporal) et du cortex préfrontal.

La notion de plasticité cérébrale (Siegel, 2001)

La plasticité cérébrale correspond à la possibilité de changement du cerveau, sous l’effet de l’influence de l’environnement, par la formation de nouvelles synapses ou même par la croissance de nouveaux neurones dans certaines régions. Bien qu’étant plus importante pendant l’enfance (modifications structurelles), cette plasticité persiste tout au long de la vie, étant surtout fonctionnelle à l’âge adulte ; elle sous-tend les notions d’apprentissage et de changements, et est mise en œuvre dans les psychothérapies.

La recherche sur l’attachement et les études de génétique et de psychologie du développement soulignent l’importance d’un certain type de communication au sein d’une relation émotionnelle comme matrice expérientielle pour le développement optimal du cerveau.

Sources

John Bowlby Wikipedia

The Bowlby Centre

Cortina M. et Liotti G. (2010). Attachment is about safety, intersubjectivity is about sharing and social understanding. Relationship between attachment and intersubjectivity. Psychoanalytic Psychology, 27 (4), 410-441.

Golse B. (2015). L’approche piklérienne, au Carrefour des neurosciences et de la psychanalyse. Journal de la psychanalyse de l’enfant, 5, 217-244.

Hostinar C.E., Sullivan R.M., Gunnar M.R. (2014). Psychobiological mechanisms underlying the social buffering of the Hypothalamic-pituitary-adrenocortical axis: a review of animal models and human studies across development. Psychological Bulletin, 140 (1), 256-282.

Moureau A et Delvenne V. (2016). Traces cérébrales des traumatismes infantiles et devenir psychologiques. La psychiatrie de l’enfant, 59, 333-355.

Oates J. (2005). First Relationship, in J. Oates, C. Wood & A. Grayson (Eds), Psychological development and early childhood (pp.255-290), The Open University, Oxford: Blackwell publishing.

Oates J., Lewis C. and Lamb M.E. (2005). Parenting and attachment, in S. Ding & K. Littleton (Eds), Children personal and social development, The Open University, Oxford: Blackwell publishing.

Pillet V. (2007). La théorie de l’attachement : pour le meilleur et pour le pire. Dialogue, 1 (175), 7-14.

Siegel D.J. (2001). Towards an interpersonal neurobiology of the developing mind: attachment relationships, mindsight, and neural integration. Infant Mental Health Journal, 22 (3), 67-94.

Strathearn L. (2011). Maternal Neglect: oxytocin, dopamine and the neurobiology of attachment. Journal of Neuroendocrinology, 23, 1054-1065.

Tenero S., Soares I., Martins E., Sampaio D., Carlson E. (2007). La théorie de l’attachement : son importance dans un contexte pédiatrique. Devenir, 19 (2), 151-188.

Thurin J-M. (2006). Les psychothérapies dynamiques : intérêt, limites, évaluation, in Lopez G, Sabouraud-Séguin A, Jehel L et al., Psychothérapies des victimes. Traitements, évaluations, accompagnement. Paris, DUNOD, 2006, p 55-78.

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